
Le 1er juin 2025, l’Ukraine a mené une attaque de drones sans précédent, détruisant 34 % des bombardiers stratégiques russes, infligeant 7 milliards de dollars de pertes.
Le 1er juin 2025, l’Ukraine a lancé l’opération « Spiderweb », une attaque coordonnée de drones contre cinq bases aériennes russes, dont certaines situées à plus de 4 000 km du front. Utilisant 117 drones FPV dissimulés dans des camions modifiés, cette opération a détruit ou endommagé 41 aéronefs russes, dont des bombardiers stratégiques Tu-95, Tu-22M3 et des avions de surveillance A-50. Cette attaque, qui représente environ 34 % de la flotte de bombardiers à missiles de croisière de la Russie, a infligé des pertes estimées à 7 milliards de dollars. Elle souligne la capacité de l’Ukraine à mener des opérations complexes en profondeur sur le territoire russe, tout en mettant en évidence les vulnérabilités de la défense aérienne russe.
Une opération de drones d’une ampleur inédite
Le 1er juin 2025, l’Ukraine a exécuté une attaque coordonnée de drones, baptisée « Spiderweb », ciblant cinq bases aériennes russes : Belaya (Irkoutsk), Olenya (Mourmansk), Dyagilevo (Riazan), Ivanovo et Ukrainka (Amour). Ces bases, situées jusqu’à 4 000 km du front, abritaient des bombardiers stratégiques russes.
L’opération a mobilisé 117 drones FPV (First-Person View), transportés clandestinement en Russie et dissimulés dans des camions équipés de toits rétractables. Une fois positionnés à proximité des bases, les drones ont été lancés à distance, permettant une attaque surprise. Cette tactique a permis de contourner les systèmes de guerre électronique russes et de réduire le temps de réaction des défenses aériennes.
Les cibles principales comprenaient des bombardiers Tu-95 et Tu-22M3, ainsi que des avions de surveillance A-50. L’attaque a entraîné la destruction ou l’endommagement de 41 aéronefs, représentant environ 34 % de la flotte de bombardiers à missiles de croisière de la Russie. Les pertes sont estimées à 7 milliards de dollars.
Impact sur la capacité stratégique russe
Les bombardiers Tu-95 et Tu-22M3 sont des éléments clés de la capacité de frappe à longue portée de la Russie. Le Tu-95, en service depuis les années 1950, est capable de transporter des missiles de croisière nucléaires. Le Tu-22M3, quant à lui, est un bombardier supersonique conçu pour des missions de pénétration en profondeur.
La perte de 34 % de ces aéronefs limite considérablement la capacité de la Russie à mener des frappes stratégiques. De plus, la production de nouveaux bombardiers est entravée par des sanctions internationales et des difficultés industrielles. Par exemple, la Russie n’a pas produit de nouveaux Tu-95 depuis les années 1990, et la modernisation des Tu-22M3 est confrontée à des défis techniques et logistiques.
Les avions de surveillance A-50, également visés, jouent un rôle crucial dans la détection et la coordination des opérations aériennes. Leur perte réduit la capacité de la Russie à surveiller l’espace aérien et à coordonner ses forces.

Répercussions sur la stratégie militaire russe
L’attaque du 1er juin a mis en évidence les vulnérabilités de la défense aérienne russe, même en profondeur sur son territoire. Elle oblige la Russie à redéployer ses systèmes de défense aérienne pour couvrir un territoire plus vaste, diluant ainsi leur efficacité.
De plus, la perte de capacités de frappe à longue portée pourrait contraindre la Russie à modifier sa stratégie militaire, en se concentrant davantage sur des opérations terrestres ou en utilisant des moyens moins sophistiqués. Cela pourrait également affecter la posture dissuasive de la Russie vis-à-vis de l’OTAN et de ses voisins.
Enfin, cette attaque pourrait inciter la Russie à renforcer ses capacités de défense intérieure et à investir davantage dans des technologies de détection et d’interception de drones.
Conséquences sur les négociations de paix
L’attaque intervient à la veille de pourparlers de paix prévus à Istanbul. L’Ukraine a déclaré que cette opération visait à affaiblir la capacité de la Russie à poursuivre la guerre, tout en montrant sa détermination à défendre son territoire.
Cependant, cette démonstration de force pourrait compliquer les négociations, en durcissant les positions des deux parties. La Russie pourrait percevoir cette attaque comme une escalade, tandis que l’Ukraine pourrait être encouragée à maintenir une posture ferme.
Néanmoins, l’attaque souligne également la capacité de l’Ukraine à mener des opérations complexes et à longue portée, ce qui pourrait renforcer sa position dans les négociations.
Réactions internes en Russie
L’attaque a suscité des critiques au sein de la Russie, notamment de la part de blogueurs militaires et de responsables politiques. Certains ont dénoncé l’inefficacité des services de sécurité russes et la vulnérabilité des installations militaires.
Des appels ont été lancés pour renforcer la défense des bases aériennes et améliorer la détection des menaces. Certains ont également remis en question la stratégie militaire globale de la Russie et la gestion de la guerre en Ukraine.
Ces critiques internes pourraient exercer une pression sur le gouvernement russe pour qu’il revoie sa stratégie et renforce ses capacités de défense intérieure.
Perspectives pour l’Ukraine
L’opération « Spiderweb » démontre la capacité de l’Ukraine à mener des opérations complexes et à longue portée, malgré des ressources limitées. Elle souligne également l’importance de l’innovation technologique et de la planification stratégique dans la guerre moderne.
Cependant, l’Ukraine continue de faire face à des défis importants, notamment en matière de défense aérienne. Elle a exprimé le besoin d’acquérir davantage de systèmes de défense, tels que les batteries Patriot, pour protéger ses infrastructures et sa population.
Enfin, cette opération pourrait renforcer le soutien international à l’Ukraine, en mettant en évidence sa capacité à résister et à infliger des pertes significatives à son adversaire.
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