
Découvrez les 16 meilleurs avions de chasse multirôles en 2025 : performances, capacités, armements, utilisateurs et caractéristiques techniques détaillées.
Un avion de chasse multirôle est un appareil militaire capable d’accomplir plusieurs types de missions au sein d’une même plateforme. Contrairement aux chasseurs spécialisés, il peut assurer aussi bien la supériorité aérienne que l’attaque au sol, la reconnaissance, la guerre électronique ou l’interception. Cette polyvalence permet aux forces aériennes de réduire le nombre de types d’avions en service, facilitant la logistique, la maintenance et la formation des pilotes. Les avions multirôles sont conçus pour s’adapter à divers environnements opérationnels, qu’il s’agisse de conflits conventionnels ou d’opérations asymétriques. Ils utilisent des capteurs intégrés, des systèmes d’armes variés et des logiciels évolutifs pour optimiser leur efficacité selon la mission. En 2025, ces appareils représentent l’épine dorsale des forces aériennes modernes, combinant puissance de feu, mobilité, autonomie et interopérabilité.
F-35 Lightning II (États-Unis)
Le Lockheed Martin F-35 Lightning II est l’un des rares chasseurs de cinquième génération pleinement opérationnel. Il se décline en trois variantes : le F-35A à décollage conventionnel, le F-35B à décollage court et atterrissage vertical, et le F-35C conçu pour les porte-avions. Grâce à une furtivité poussée, à la fusion de capteurs et à un réseau de partage de données avancé, il offre une conscience situationnelle inégalée. Son radar AESA AN/APG-81, ses capteurs infrarouges DAS et EOTS permettent de mener des missions air-air, air-sol, de reconnaissance et de guerre électronique sans changer d’appareil. La furtivité du F-35, associée à son architecture réseau, optimise les opérations interarmées et interalliées. Il est déjà utilisé par plus de 15 pays. Sa vitesse maximale est de Mach 1,6 (1 930 km/h), et il peut emporter jusqu’à 8 160 kg d’armements. En opération réelle, il a été engagé par Israël et les États-Unis. Malgré son coût élevé (environ 80 millions USD par unité), il s’impose comme l’un des avions les plus modernes et intégrés au monde, adapté aux conflits de haute intensité comme aux guerres asymétriques.


Dassault Rafale (France)
Le Dassault Rafale est un avion dit “omnirôle”, capable d’enchaîner différentes missions dans un même vol. Doté de moteurs Snecma M88, d’un radar RBE2 AESA et du système de guerre électronique SPECTRA, il s’adapte à de multiples environnements, de l’interception à la dissuasion nucléaire. Il peut emporter jusqu’à 9 500 kg de charge utile sur 14 points d’emport, ce qui inclut missiles air-air MICA et Meteor, bombes guidées AASM, SCALP, et armement nucléaire ASMP-A. Avec une vitesse maximale de Mach 1,8 (2 200 km/h), il reste manœuvrable tout en conservant une autonomie appréciable (3 700 km avec réservoirs). Le Rafale a prouvé son efficacité en opérations en Libye, au Mali, en Irak et en Syrie. Il est en service dans l’armée française et a été exporté vers l’Inde, le Qatar, l’Égypte et les Émirats arabes unis. Sa polyvalence, sa robustesse et sa capacité à être déployé à partir de bases austères ou de porte-avions en font une plateforme stratégique crédible sur le long terme. Le Rafale reste compétitif sur le marché mondial, même face aux avions de cinquième génération.
Eurofighter Typhoon (Europe)
Fruit d’une coopération entre le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, l’Eurofighter Typhoon est un avion multirôle conçu d’abord pour la supériorité aérienne, puis adapté aux missions air-sol. Il est équipé de deux turboréacteurs EJ200, d’un radar CAPTOR-M (puis CAPTOR-E AESA), et peut atteindre Mach 2 (environ 2 400 km/h). Très manœuvrable grâce à sa conception instable et ses commandes de vol numériques, il excelle dans le combat rapproché et le combat BVR (au-delà de la portée visuelle), notamment grâce au missile Meteor. Sa capacité d’emport dépasse 7 000 kg. Il peut également effectuer des frappes au sol avec les bombes Paveway IV, Brimstone ou Storm Shadow. Utilisé dans les campagnes en Libye et en Syrie, il est en constante modernisation avec des tranches évolutives (Tranche 3B, puis “Phase 4 Enhancement”). Malgré un coût unitaire d’environ 90 millions USD, sa modularité et sa mise à niveau continue assurent sa pérennité. Il est exploité par plusieurs armées de l’OTAN, ainsi que par l’Arabie saoudite, l’Autriche, le Qatar et bientôt l’Indonésie.


F/A-18E/F Super Hornet (États-Unis)
Conçu comme une évolution du Hornet original, le F/A-18E/F Super Hornet est un chasseur multirôle naval destiné aux porte-avions de l’US Navy. Il possède une cellule agrandie, une plus grande capacité de carburant, un radar AESA AN/APG-79 et peut embarquer une grande variété d’armements. Il atteint Mach 1,8 (2 200 km/h) avec un rayon d’action supérieur à 700 km en configuration air-sol. Il sert aussi bien pour la supériorité aérienne que pour les frappes de précision, le bombardement naval ou la guerre électronique (dans sa variante EA-18G Growler). Il a été engagé dans les conflits en Irak, Afghanistan et Syrie. C’est un appareil fiable, avec un faible taux d’accidents et des coûts de maintenance raisonnables (environ 24 000 USD/heure de vol). L’Australie et le Koweït en sont également utilisateurs. Son intégration parfaite à bord des porte-avions, sa robustesse et sa capacité à fonctionner en environnement marin difficile en font une pièce maîtresse des forces aéronavales modernes.
Su-35S Flanker-E (Russie)
Le Sukhoï Su-35S est un chasseur de génération 4.5 dérivé du Su-27, optimisé pour les missions de supériorité aérienne et multirôles. Il est équipé de turboréacteurs AL-41F1S avec poussée vectorielle, lui conférant une maniabilité exceptionnelle. Son radar PESA Irbis-E peut détecter des cibles à 400 km. Il peut emporter 8 000 kg d’armement, dont des missiles R-77, R-73, Kh-31 ou bombes guidées KAB-500. Capable d’atteindre Mach 2,25 (2 760 km/h), il dispose d’une autonomie de près de 3 600 km sans ravitaillement. Contrairement au Su-57 encore en développement, le Su-35 est totalement opérationnel et exporté (notamment vers la Chine et l’Égypte). En Syrie, il a escorté les bombardiers russes et a permis des tests opérationnels dans un environnement contesté. Malgré l’absence de furtivité, ses performances aérodynamiques, sa puissance radar et ses contre-mesures électroniques en font une plateforme efficace dans la guerre conventionnelle. Il représente aujourd’hui l’un des atouts majeurs de l’aviation russe.


JAS 39 Gripen E/F (Suède)
Le Saab JAS 39 Gripen E/F est un chasseur multirôle léger conçu pour offrir une grande flexibilité à un coût opérationnel réduit. Cette version modernisée du Gripen original intègre un radar AESA Raven ES-05, une suite de guerre électronique avancée et un moteur General Electric F414-GE-39E, qui lui permet d’atteindre Mach 2 (2 400 km/h). Il est conçu pour décoller de pistes courtes (400 mètres), opérer depuis des routes et être réarmé rapidement (10 minutes par une équipe de six personnes). Son coût d’exploitation, estimé à environ 7 000 USD par heure de vol, est parmi les plus bas pour un chasseur de génération 4.5. Le Gripen E peut emporter jusqu’à 5 300 kg d’armements : missiles air-air Meteor, IRIS-T, bombes guidées et pods de reconnaissance. Il est interopérable avec les normes OTAN, ce qui facilite son intégration dans des coalitions. Le Brésil et la Suède sont les premiers utilisateurs du modèle E/F. Son autonomie, sa maniabilité, sa maintenance rapide et son architecture ouverte en font un outil stratégique pour les forces aériennes disposant de moyens plus limités mais cherchant à conserver une capacité de combat moderne.
F-15EX Eagle II (États-Unis)
Le Boeing F-15EX est l’évolution la plus récente du célèbre F-15, conçu pour compléter le F-35 dans les missions à haute intensité. Il conserve la cellule robuste du F-15, mais intègre un radar AESA AN/APG-82, un cockpit moderne, une suite de guerre électronique EPAWSS, et la capacité d’emporter jusqu’à 13 600 kg d’armements. Cela inclut les missiles AIM-120, AIM-9X, bombes JDAM, et potentiellement des armes hypersoniques ou à micro-ondes. Il peut atteindre Mach 2,5 (3 000 km/h) avec une autonomie de près de 4 000 km. Le F-15EX dispose de 12 à 22 points d’emport, selon la configuration, ce qui en fait le chasseur avec la plus grande charge utile au monde. L’US Air Force en a commandé plus de 100 exemplaires pour remplacer les F-15C vieillissants. Il est également proposé à l’export, notamment à l’Indonésie et l’Inde. Contrairement au F-35, il n’est pas furtif, mais son radar puissant, sa connectivité avancée et sa puissance de feu lui permettent d’être utilisé dans les premières vagues d’attaque contre des cibles fortement défendues.


Su-57 Felon (Russie)
Le Su-57 est le premier chasseur furtif russe de cinquième génération. Il combine la furtivité, la supercroisière, la poussée vectorielle et des capteurs avancés. Son design furtif reste partiel comparé au F-22 ou au F-35, mais il bénéficie de contre-mesures électroniques très évoluées et d’un radar AESA N036 Byelka. Il peut voler à Mach 2 (environ 2 470 km/h) et atteindre la supercroisière (vol supersonique sans postcombustion). Son armement est emporté en soute pour préserver sa signature radar, mais il peut aussi utiliser des points d’emport externes. Il peut théoriquement emporter des missiles R-77M, Kh-59MK2 ou Kh-47M2 Kinzhal. Son autonomie dépasse les 3 500 km. Les moteurs définitifs (Izdeliye 30) sont encore en développement. Bien que la Russie l’ait engagé symboliquement en Syrie, le Su-57 reste en phase de production initiale avec moins de 30 exemplaires livrés à ce jour. Il incarne cependant l’effort russe de rattrapage technologique face aux chasseurs américains et chinois. Son évolution future dépendra de l’industrialisation de ses composants et de ses moteurs.
Chengdu J-20 Mighty Dragon (Chine)
Le Chengdu J-20 est le premier chasseur furtif de cinquième génération opérationnel en Chine. Il est conçu pour la supériorité aérienne à longue portée, avec une cellule optimisée pour la furtivité frontale, des entrées d’air divergentes et une configuration canard. Propulsé initialement par des moteurs russes AL-31F, il intègre progressivement les moteurs WS-10C puis WS-15. Il peut atteindre Mach 2,2 (2 700 km/h) et effectuer des missions air-air et air-sol, avec une autonomie d’environ 4 000 km. Son radar AESA et sa suite de capteurs intégrée le rendent efficace dans les environnements contestés. Il emporte ses missiles en soute (PL-15, PL-10) pour conserver sa faible signature radar. Le J-20 a été repéré en patrouilles le long de la frontière avec l’Inde et dans le détroit de Taïwan. Sa production est en cours de montée en cadence, avec une flotte estimée à plus de 200 exemplaires. Bien que certaines de ses caractéristiques restent secrètes, il est perçu comme une réponse directe au F-22 et au F-35, avec un accent sur la portée et la furtivité, mais des performances en combat rapproché encore discutées.


KF-21 Boramae (Corée du Sud)
Le KF-21 Boramae est un chasseur multirôle sud-coréen de génération 4.5+, développé par KAI avec un financement partiel de l’Indonésie. Il est conçu pour remplacer les F-4 et F-5 vieillissants. Sa configuration furtive (faible signature radar frontale), son radar AESA développé localement, et son cockpit numérique en font un appareil moderne. Il est propulsé par deux moteurs GE F414 et peut atteindre Mach 1,8 (environ 2 200 km/h). Sa capacité d’emport est estimée à 7 700 kg, avec un rayon d’action de 2 900 km. Le KF-21 est pensé pour l’interopérabilité OTAN, avec une architecture ouverte permettant l’intégration de nouvelles armes ou capteurs. Son premier vol a eu lieu en juillet 2022, et les essais en vol se poursuivent en 2025. Il est destiné à entrer en production à partir de 2026. Bien qu’il ne soit pas encore opérationnel, son potentiel technologique et industriel est significatif. Il représente l’indépendance croissante de la Corée du Sud dans la production de défense avancée et pourrait devenir une alternative sérieuse sur le marché international des chasseurs multirôles.
F-22 Raptor (États-Unis)
Le Lockheed Martin F-22 Raptor est le premier chasseur de cinquième génération opérationnel au monde, exclusivement utilisé par l’US Air Force. Il est optimisé pour la supériorité aérienne mais possède des capacités air-sol secondaires. Grâce à sa furtivité avancée, ses moteurs Pratt & Whitney F119 à poussée vectorielle et sa supercroisière (vol supersonique sans postcombustion à Mach 1,82), il est quasiment impossible à intercepter. Sa vitesse maximale dépasse Mach 2,25 (2 760 km/h). Il est équipé du radar AN/APG-77 AESA et de capteurs passifs qui lui assurent une détection longue portée sans être repéré. Il emporte ses missiles (AIM-120, AIM-9) en soute pour minimiser sa signature radar. Malgré ses performances, sa production a été stoppée à 195 exemplaires en 2012 en raison de son coût unitaire élevé (environ 150 millions USD) et de la priorité donnée au F-35. Le F-22 reste inégalé en combat aérien pur. Il est régulièrement déployé dans le Pacifique et au Moyen-Orient comme vecteur de dissuasion, bien que sa connectivité réseau soit en retrait face au F-35. Sa combinaison unique de furtivité, super-manœuvrabilité et performance cinétique en fait toujours l’un des meilleurs chasseurs multirôles au monde.


F-16 Fighting Falcon (États-Unis)
Le F-16 Fighting Falcon, conçu par General Dynamics (aujourd’hui Lockheed Martin), est l’un des chasseurs multirôles les plus répandus dans le monde avec plus de 4 500 exemplaires produits. La version la plus récente, le F-16V (Block 70/72), intègre un radar AESA AN/APG-83, une avionique modernisée, un cockpit numérique et une suite de guerre électronique avancée. Monomoteur, il reste léger, rapide (Mach 2 soit environ 2 400 km/h) et très manœuvrable. Il peut emporter jusqu’à 7 700 kg d’armements, incluant missiles AIM-120, JDAM, HARMs ou bombes à guidage laser. Sa maintenance est simplifiée, avec un coût d’exploitation parmi les plus faibles pour un chasseur de premier rang (environ 22 000 USD/heure de vol). Il est utilisé par plus de 25 pays, notamment la Turquie, Israël, la Corée du Sud, les Émirats arabes unis et la Grèce. Le F-16 a été engagé dans la plupart des conflits récents (Irak, Kosovo, Afghanistan). Il reste une plateforme de référence pour les forces aériennes recherchant un équilibre entre coût, performance et fiabilité. Sa modernisation continue assure sa pertinence jusqu’à la fin des années 2030.
F-15E Strike Eagle (États-Unis)
Le McDonnell Douglas F-15E Strike Eagle est une variante biplace multirôle du F-15 conçue pour la pénétration en profondeur et l’attaque de cibles terrestres fortement défendues, tout en conservant des capacités de combat aérien. Il est équipé de moteurs F100-PW-229, d’un radar AN/APG-70 (ou APG-82 pour les versions modernisées), et d’une avionique complète permettant des opérations jour/nuit et tout temps. Il peut atteindre Mach 2,5 (environ 3 000 km/h) avec une autonomie de 3 800 km sans ravitaillement. Il peut emporter plus de 11 000 kg d’armement, dont missiles air-air AIM-120, bombes JDAM, LGB, missiles Maverick ou SLAM-ER. Le Strike Eagle est utilisé par les États-Unis, Israël, l’Arabie saoudite et le Qatar. Il a prouvé sa valeur en Irak, en Afghanistan, en Syrie et dans d’autres théâtres d’opération. Son efficacité en appui rapproché, bombardement stratégique et défense aérienne en fait l’un des avions multirôles les plus puissants, capable d’opérer sans escorte grâce à sa puissance radar et sa charge utile.


MiG-29 Fulcrum (Russie)
Le MiG-29, développé dans les années 1980, est un chasseur multirôle léger conçu pour contrer les F-16 et F/A-18 occidentaux. Sa cellule bimoteur lui donne une forte poussée, une excellente agilité et une vitesse maximale de Mach 2,25 (environ 2 760 km/h). Il est équipé du radar N019 et d’un viseur de casque pour tirer des missiles R-73 en combat rapproché. Les versions modernisées (MiG-29SMT, MiG-29M) améliorent l’autonomie, l’avionique et l’armement, avec une capacité de plus de 4 000 kg d’armements variés. Il a été exporté dans plus de 30 pays et est encore en service en Inde, Algérie, Pologne et Ukraine. Bien qu’il soit technologiquement dépassé face aux chasseurs de 5e génération, sa modernisation, sa maniabilité et son faible coût en font un appareil encore opérationnel dans de nombreuses forces aériennes. Son rôle dans des conflits récents, notamment en Libye, en Syrie et en Ukraine, démontre sa résilience et sa capacité d’adaptation à des missions variées.
Su-27 Flanker (Russie)
Le Su-27, entré en service dans les années 1980, est un chasseur lourd conçu pour concurrencer le F-15. Il est propulsé par deux moteurs AL-31F et peut atteindre Mach 2,35 (2 800 km/h) avec une portée de 3 530 km. Très manœuvrable grâce à sa voilure en flèche et ses surfaces de contrôle arrière, il est adapté au combat aérien rapproché comme à longue portée. Il emporte jusqu’à 8 000 kg d’armements, dont des missiles R-27, R-73, R-77. De nombreuses variantes ont été développées (Su-30, Su-33, Su-35) à partir de cette cellule. Le Su-27 a été exporté en Chine, Angola, Éthiopie, Vietnam et a été engagé dans plusieurs conflits régionaux. Son design robuste, ses bonnes performances aérodynamiques et sa facilité de modernisation le rendent encore pertinent aujourd’hui dans plusieurs armées. Il sert souvent de base aux avions d’entraînement avancés, aux chasseurs biplaces ou aux variantes navales. Bien que dépassé technologiquement, son agilité et sa puissance en font un excellent châssis multirôle.


Dassault Mirage 2000 (France)
Le Mirage 2000, conçu par Dassault Aviation dans les années 1980, est un chasseur monomoteur léger, issu du programme de modernisation de l’Armée de l’Air française. Il peut atteindre Mach 2,2 (2 700 km/h) et est doté d’un radar RDM ou RDY selon les versions. Sa cellule en aile delta assure une excellente stabilité et un bon comportement en haute altitude. Il a été décliné en plusieurs versions : Mirage 2000C (intercepteur), 2000D (attaque au sol), 2000-5 (multirôle modernisé). Il peut emporter 6 300 kg d’armement, incluant missiles MICA, bombes guidées et pods de reconnaissance. Le Mirage 2000 a été exporté dans neuf pays, dont l’Inde, le Qatar, le Brésil et les Émirats arabes unis. En opération, il a été utilisé en Afghanistan, en Libye et au Sahel. Même s’il est remplacé par le Rafale dans l’armée française, il reste en service actif dans plusieurs armées. Sa fiabilité, sa simplicité de maintenance et ses performances équilibrées justifient sa place dans cette sélection des meilleurs chasseurs multirôles toujours opérationnels.
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