La Russie utilise des adolescents pour assembler des drones kamikazes

Geran-2 drone Kamikaze Russie

La Russie aurait recours à des adolescents pour assembler des drones kamikazes du type Shahed, d’origine iranienne, dans le but de produire 2 000 drones par an. Cet article examine les détails de cette pratique controversée, les implications pour l’Ukraine et la qualité des drones résultant de cette production.

L’assemblage de drones kamikazes en Russie

L’utilisation de drones kamikazes par la Russie dans ses attaques quotidiennes contre les villes ukrainiennes a été observée de près par les experts en contrôle des armements. Cependant, des rapports récents indiquent que la Russie n’assemble pas seulement les drones iraniens Shahed-136 et Shahed-131 qu’elle utilise, mais produit également ses propres drones du même type, désignés sous le nom de Geran-2.

Les caractéristiques des drones Geran-2

Les drones Geran-2, assemblés en Russie, présentent des caractéristiques similaires à leurs homologues iraniens, mais avec quelques différences notables. Ils sont principalement composés de composants provenant de Chine, de Suisse et des États-Unis, mais quatre composants spécifiques sont fabriqués en Russie, ce qui distingue ces drones des Shahed iraniens.

La structure extérieure des Geran-2 est différente de celle des Shahed iraniens, avec l’utilisation de fibre de verre sur fibre de carbone. De plus, les systèmes de navigation par satellite, de contrôle de vol et de démarrage sont tous issus d’une nouvelle production russe, simplifiant ainsi l’architecture initiale plus complexe des drones iraniens.

russie

La controverse de la main-d’œuvre adolescente

Une enquête révèle que l’usine russe d’assemblage des drones Geran-2 emploie des adolescents âgés de 15 à 17 ans dans un système de travail forcé. Ces jeunes travailleurs sont payés des salaires de misère, et ceux qui refusent de « volontairement » participer au programme sont expulsés de l’école avec des amendes importantes. De plus, ils sont souvent contraints de travailler sept jours par semaine et ont peu d’accès à la nourriture pendant leurs heures de travail.

Des filles adolescentes d’Afrique et d’Asie centrale, ainsi que des travailleurs invités masculins d’Asie centrale, sont également employés dans l’usine. Certains sont recrutés via des applications de rencontres. De plus, leurs passeports sont parfois confisqués à leur arrivée pour les dissuader de démissionner.

Les implications pour l’Ukraine

La production de drones kamikazes Geran-2 en Russie soulève des questions sur la qualité de ces drones et sur leur capacité à rivaliser avec les modèles iraniens. Bien que certains composants russes puissent améliorer les performances des drones, les conditions de fabrication suscitent des doutes quant à la qualité globale des drones produits.

L’Ukraine est régulièrement la cible d’attaques de drones kamikazes russes, et la capacité de la Russie à produire davantage de ces drones pourrait avoir un impact sur la situation sur le terrain. Cependant, l’Ukraine a réussi à abattre la plupart de ces drones, ce qui limite l’efficacité de ces attaques.

drone kamikaze Geran-2

Les actions possibles

Il est crucial de prendre des mesures pour empêcher la production de drones kamikazes en Russie, car cela pourrait prolonger le conflit en Ukraine et mettre en danger la vie de nombreuses personnes. L’identification et le blocage des intermédiaires qui détournent des composants sanctionnés vers la Russie sont essentiels pour freiner cette production.

La production de drones kamikazes Geran-2 en Russie, impliquant l’exploitation d’adolescents et l’utilisation de composants étrangers, soulève des questions importantes sur la qualité de ces armes et les conséquences pour le conflit en Ukraine. Il est essentiel que la communauté internationale prenne des mesures pour mettre fin à cette production et pour prévenir de nouvelles attaques de drones kamikazes dans la région.

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